« Kadaj…
Respire de nouveau… Vis comme tu l’as fait. Tu ne peux pas partir comme ça toi aussi. Sephiroth est disparu, Yazoo a été enfermé je-ne-sais-où, et maintenant, tu pars aussi. Vous êtes des lâches. Incapables d’affronter la vie et préférez laisser tomber. Tu aurais dû te battre, lutter… Tu aurais dû redoubler d’ardeur quelques secondes et survivre. Tu aurais tant dû rester en vie. Sephiroth, Yazoo, toi… Vous êtes des lâches, c’est ce que vous êtes. Pourquoi as-tu abandonné? Je ne vous le pardonnerai jamais. Jamais, entends-tu, Kadaj?
Que vais-je faire, moi, dans ce monde sans vous? Je n’ai jamais affronté l’étranger sans l’un de vous. Que va-t-il arriver si je suis blessé, si je suis égaré, si je suis perdu? Qui arrivera juste au moment où j’ai réellement besoin d’aide? Pas toi en tout cas. Ni Yazoo. Et encore moins Sephiroth. Vous partez tous… Qui ce sera après? Jénova? Mon cœur? Mon âme… Je ne sais même pas si ça vaut encore la peine de continuer. À trois, nous étions une entité, mais seul, je ne suis que le tiers d’un tout aujourd’hui inexistant. On me cherche; certains veulent mettre fin à mes jours… Peut-être qu’au fond, ce serait mieux de me livrer immédiatement?
Non, c’est ridicule : je dois me battre et persister… Pas comme vous. J’ai toute la vie devant moi… Je suppose. Je serai fort. Résistant. Impassible. Je me battrai jusqu’à la fin. Même si la fin pourrait s’avérer être plus proche que l’on pense. Je ne lâcherai prise avant d’avoir tout tenté. Crois-moi, Kadaj…
Ah, Kadaj… Pardonne-moi. Je sais que tu t’es battu pour survivre. Ton corps est couvert de blessures et tes mains de sang. Tes yeux saignent, et même si ton cœur ne bat plus, je l’entends qui laisse échapper un dernier soupir de fatigue. Kadaj…
Pardonne-moi.